25 ans d’A.C.C.
En 1999, c’était obligatoirement l’argentique, l’alchimie entre les prises de vues, les chimies, les agrandisseurs et des heures passées dans le labo, principalement la photo de rue.
J’y ai découvert aussi le plaisir des montages diapos en couleurs (projecteurs avec des carrousels commandés manuellement) que je continue sous forme numérique.
J’ai travaillé pendant 10 ans avec le même appareil argentique un Minolta Dynax 7xi et pour les tirages le plus souvent du papier ilford Multigrade IV FB baryté pour ces noirs profonds.
En 2009, passage « difficile » au numérique avec un Sony (toujours fidèle à cette marque 15 après) avec une attirance par la couleur (photos de paysage, un peu d’architecture).
J’ai repris, relativement vite, le chemin du noir et blanc avec comme envie de partager la vibration de l’espace public et « NOUS » au centre de la citée, au centre de nos vies… de simples tranches de vie.
Mes inspirations photographiques me viennent du travail d’« humanistes », Robert Doisneau, Willy Ronis Henri Cartier-Bresson, Martine Barrat et bien d’autres.
Le minimalisme du noir et blanc me permet de donner libre cours à mon imagination, d’inviter la personne qui regarde la photo à une interprétation personnelle, à un questionnement et à une certaine intemporalité.
Comme l’un de mes photographe préféré, Sir Don McCullin : « les photographes ne sont que des messagers ».